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Suite à notre rencontre du Dimanche 10 janvier « Baptême du Seigneur », je vous ai promis un petit rappel écrit de tout ce que nous avons partagé.
 

 1. Nous avons découvert avec Isaïe (55, 1-11) un certain nombre de mots :

- la gratuité de Dieu qui a donné naissance à un autre terme : la Grâce.

- lalliance, venant de Dieu, elle est éternelle, car il s’implique Lui-même

- Cherchez le Seigneur, il se laisse trouver. Nous avons tant de difficultés de relation avec Dieu, mais c’est Lui qui se fait connaître.

- le chemin, la connaissance véritable de Dieu va bousculer notre route personnelle et va se vérifier à notre capacité d’accueil de l’autre.

-la Parole, elle est imagée par la semence qui ne retourne pas sans avoir fécondé la terre.

Seule notre ouverture à la Parole de Dieu, peut rendre notre vie féconde.

 

2. Le cantique d’Isaïe (12,2, 4, 5-6) nous incite à Rendre gloire au Très Haut qui sauve, qui nous invite à la confiance et dont le nom est sublime.

 

3. L’Evangile de Marc (1, 7-11) Il met en scène Jean le baptiseur, qui annonce l’arrivée d’un Autre que lui, plus fort que lui. Jean dit avec humilité ne pas être digne de défaire la courroie de ses sandales. Il déclare baptiser dans l’eau (repentance),

Celui qui vient baptisera dans l’Esprit Saint.

Pourquoi Jésus veut recevoir le baptême de Jean ? Tout indique qu’il est le Verbe, il prit chair de notre chair, et entrant le premier dans les eaux, il entraine derrière Lui toute humanité.

Il vint sur Jésus comme une colombe, la scène est donc au-delà de ce qu’on en voit,

L’Esprit manifeste en Jésus celui qui porte au monde la paix véritable.

La voix du Père se fit entendre : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi, je trouve ma joie. »

Le Fils nous vient du Père, et il est la cause de sa joie !

 

4. La première lettre de Jean l’évangéliste (1 Jn 5, 1-9)

Elle nous invite véritablement à faire route avec Jésus, vrai Fils de Dieu.

Le baptisé est celui qui considère Jésus comme Christ (celui qui a reçu l’onction de Dieu le Père) et qui va s’efforcer d’aimer ce Père de tendresse en suivant le Fils.

Jean, nous rappelle, qu’on ne peut se dire croyant sans mettre les commandements de Dieu au cœur de notre existence. ll précise que les commandements ne sont pas un fardeau, car nés de Dieu par le baptême, notre Foi porte en elle les germes de la victoire sur le monde (‘monde’ opposition entre ce qui ne peut que vieillir et ce qui a valeur d’éternité. L’amour, lui, échappe au temps et à l’espace).

Puis, Jean nous parle de trois éléments l’eau, le sang et l’Esprit.

Le baptême offert par Jean-Baptiste est un baptême d’eau (dit de repentance).

Le Baptême de Jésus est un baptême d’eau et d’Esprit Saint, il nous introduit dans la famille de Dieu, le Père dépose selon sa grâce son amour en notre cœur.

Enfin le sang, Paul dira:baptisés dans la mort du Christ pour avoir part à sa résurrection ». Nous sommes sauvés de la mort par l’obéissance du Christ.

Nous revenons à Isaïe (53, 7) : « comme un agneauqu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, Il n'a pas ouvert la bouche».

Jésus est appelé l’Agneau de Dieu en Jean 1, 29 et en Jean 1, 36 parce que sa mort constitue le sacrifice parfait et ultime pour le péché.

Pour aller plus loin, vous êtes maintenant invités à regarder les vidéos ci-dessous.