Mercredi des Cendres : Nous entrons dans le Temps de Carême.
L’Evangile de ce jour nous rapporte les propos du Seigneur Jésus.
Jésus nous invite à la Prière (retire-toi sans ta chambre la plus retirée).
A mettre au creux de notre vie la relation avec Dieu.
Dieu nous aime plus que nous n’osons imaginer, pourquoi délaisser d’être ses amis ?
Jésus lui-même ne fait rien sans le Père, avant et après les merveilles accomplies,
souvent, l’Evangile nous rapporte : « Il se retira dans un lieu à l’écart pour prier ».
Jésus nous invite à l’Aumône, c’est-à-dire au partage, et bien sûr sans tapage.
Il appelle ses disciples à remarquer l’offrande de la pauvre veuve : elle a donné plus
que tout autre, elle a donné de son indigence, les autres de leur superflu, et cela
dans la discrétion totale. Et nous ? Allons-nous donner de ce que nous possédons,
de notre temps, de nos compétences… ?
Jésus nous invite au Jeûne, et sans prendre une mine défaite.
De suite après son baptême, il va au désert pour prier et jeûner.
C’est là qu’il nous livrera cette parole « L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole venant de la bouche de Dieu. »
En occident, nous ne pratiquons pas le jeûne comme les orientaux savent le faire
en demeurant attachés à l’exemple du Seigneur Jésus.
D’autre part, le jeûne nous permet de ressentir dans notre chair
ce qui est le quotidien de l’immense majorité des terriens.
Ces enfants, ces vieillards, ces femmes, ces hommes
qui subsistent de justesse dans un monde qui leur est devenu hostile.
Peuvent-ils espérer un geste de solidarité fraternelle ?
Dieu nous bénisse durant ce temps qui prépare notre cœur à vivre l’éblouissante
victoire du Ressuscité au matin de Pâques.